Chevrolet Volt : la seconde génération révélée à Detroit (+ vidéo)

Publié le 12 janvier 2015 à 17h51 | Fabrice SPATH | 3 minutes

La batterie de la nouvelle Chevrolet Volt se recharge en 5 heures sur une Wallbox résidentielle

La batterie de la nouvelle Chevrolet Volt se recharge en 5 heures sur une Wallbox résidentielle

La seconde génération de la Chevrolet Volt vient d’être présentée au salon automobile de Detroit 2015. Première voiture électrique à prolongateur d’autonomie au monde, la Volt millésime 2016 affiche des lignes plus dynamiques, adopte une troisième place sur la banquette arrière et dispose jusqu’à 100 km d’autonomie en mode électrique. Son défaut : ne pas être commercialisée en Europe.

 

Une berline électrique 5 places à l’allure sportive

Au North American International Auto Show (NAIAS 2015) qui vient d’ouvrir ses portes à Detroit, l’américain General Motors frappe fort. Via sa marque Chevrolet, le groupe a présenté sa nouvelle Volt ainsi qu’un concept baptisé Chevrolet Bolt 100 % électrique dont la mission sera de concurrencer la future Tesla Model III à l’horizon 2017. Commercialisée à près de 90 000 unités depuis sa mise sur le marché nord-américain en 2010, la Chevrolet Volt évolue sensiblement à l’occasion du passage à la deuxième génération. Extérieurement, la toute première voiture électrique à prolongateur d’autonomie adopte des lignes plus musclées, modernes et sportives que la première mouture. Plus élégante, la nouvelle Volt l’est également dans l’habitacle avec l’apparition d’inserts aluminium qui égaient la planche de bord dotée d’un écran tactile de 10,1 pouces. Des palettes installées derrière le volant font leur apparition : repris de la Cadillac ELR, ce système permet de régler la régénération d’énergie au freinage. Pour les déçus de la Chevrolet Volt de première génération ou de sa cousine européenne Opel Ampera – qui ne sera pas renouvelée en 2016 –, les ingénieurs ont créé une troisième place sur la banquette arrière.


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Jusqu’à 100 km en électrique et 700 km en mode combiné

Si le design de la Chevrolet Volt 2016 évolue de manière importante avec une face avant modernisée, la berline est également transformée sous le capot. Le principe du prolongateur d’autonomie est maintenu, mais la voiture de l’année 2012 embarque une batterie plus grande – 18,4 kWh vs 17,1 kWh sur la première génération – lui offrant jusqu’à 100 km d’autonomie en mode 100 % électrique. Lorsque la batterie est déchargée, le nouveau moteur 4 cylindres essence 1,5l de 101 ch joue le rôle d’un générateur en rechargeant cette dernière et en alimentant le moteur électrique développant une puissance de 179 ch. Dans certains cas – à vitesse stabilisée sur autoroute notamment –, le moteur thermique peut tracter le véhicule. Un second moteur électrique de plus petite taille sert également de générateur lors des phases de décélérations et peut servir d’appoint lors des accélérations ou reprises. Concernant la batterie à technologie Lithium-Ion, celle-ci se recharge en 8 heures sur une prise domestique 230 V et en 5 heures sur une borne de recharge résidentielle ou publique délivrant une puissance de 3 kW (charge « normale »). Pas de prix annoncé pour cette berline 5 places qui ne sera pas commercialisée en Europe (pour l’instant).

 

EN CHIFFRES : la Chevrolet Volt de première génération s’est vendue à un peu moins de 90 000 exemplaires en 4 ans. Comparé aux 155 000 Nissan LEAF 100 % électriques et aux 70 000 Toyota Prius Plug-in Hybrid, ce chiffre est bien en-deçà des objectifs que s’étaient fixés General Motors. Pour son deuxième opus, la Volt adopte une batterie plus grande – 18,4 kWh vs 24 kWh sur la LEAF –, un nouveau moteur thermique 4 cylindres de la même génération que le 3 cylindres turbo déjà installé sur l’Opel Adam et une troisième place sur la banquette arrière qui lui faisait tant défaut. Le 0 à 100 km/h est exécuté en 8,5 secondes et la vitesse maximale est limitée à 157 km/h.

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Fabrice SPATH

Fabrice SPATH

Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.

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