Nissan LEAF : la compacte électrique victime de son succès
Publié le 06 juin 2018 à 11h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Nissan a enregistré plus de 35 000 commandes depuis le lancement de sa nouvelle LEAF en Europe
Commercialisée fin 2017, la seconde génération de la Nissan LEAF a déjà enregistré plus de 35 000 commandes en Europe. Un succès qui place la berline compacte électrique en tête des ventes de véhicules à très faibles émissions polluantes sur le continent et contraint le constructeur à ajuster sa capacité de production.
L’un des principaux enjeux des constructeurs engagés sur le marché de la mobilité électrique consiste à répondre dans des délais raisonnables à une demande croissante. Sans exception, tous les industriels ajustent leur outil de production, de BMW à Volkswagen dont les i3 et e-Golf ont déjà ou vont prochainement bénéficier d’une accélération du rythme d’assemblage, en passant par Hyundai dont la berline IONIQ Electric a souffert d’un manque d’anticipation de la part des filiales européennes et du réseau.
Assemblage européen au Royaume-Uni
Chez le pionnier Nissan dont la LEAF a été lancée en 2010, la commercialisation de la seconde génération a suscité un vif engouement auprès des consommateurs européens. Peu de temps après le lancement de sa production mi-décembre sur le site britannique de Sunderland, la firme de Yokohama enregistrait 13 000 commandes pour son modèle électrique phare. Il y a peu, le constructeur communiquait officiellement sur un total de 35 000 commandes.
Ajustement de l’outil de production
Un engouement qui, au regard des immatriculations de véhicules électriques sur le continent, risque d’impacter les délais de livraison. Selon le site EV Sales, 11 302 exemplaires du modèle ont été immatriculés sur les 4 premiers mois de l’année en Europe. Une performance qui place la compacte en tête des ventes électriques et hybrides rechargeables sur la période et contraint Nissan à augmenter la capacité de son usine européenne pour rattraper son retard et répondre à une demande forte dans un contexte de perte de confiance dans la motorisation diesel et de mise en œuvre de restrictions de circulation.