Pyrénées-Atlantiques : 118 bornes de recharge d’ici 2017
Publié le 11 février 2015 à 08h31 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Une Renault ZOE branchée sur la borne de recharge du centre commercial Carrefour d’Anglet (crédits : ChargeMap.com)
En région Aquitaine, le département des Pyrénées-Atlantiques (64) va se doter d’une infrastructure de charge publique pour voitures électriques et hybrides rechargeables. D’ici 2017, 118 bornes de recharge « normale » et « accélérée » seront déployées sur l’ensemble du département.
118 bornes de recharge déployées sur 106 communes
En 2014, les 4 syndicats d’énergie de la région Aquitaine ont planché sur la création d’une infrastructure de charge pour véhicules électriques et hybrides rechargeables. Autorités concédantes du service public de distribution d’électricité et de gaz, une part croissante des syndicats d’énergie a également intégrée la compétence des bornes de recharge électrique. Sur le département des Pyrénées-Atlantiques, 547 communes ont adhéré au Syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques (SDEPA). A l’occasion de son Assemblée Générale tenue le 7 février dernier à Biarritz, le syndicat a présenté son plan de déploiement destiné à doper les ventes de modèles électriques sur le territoire.
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Une Nissan LEAF électrique face à la borne de recharge installée sur le parking de l’enseigne E. Leclerc Iraty à Biarritz (crédits : ChargeMap.com)
Une borne de recharge tous les 25 km
Sur les 547 communes adhérentes au SDEPA, seules 106 d’entre elles seront concernées par le plan de déploiement dont la première phase interviendra dès septembre 2015. Installées le long des principaux axes routiers et dans les zones urbaines, ces bornes délivreront deux types de puissance :
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« normale » de 3 kW pour un temps de charge de 6-8 heures
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« accélérée » de 22 kW pour un temps de charge de 1h30 (sur Renault ZOE)
Accessibles gratuitement sur les deux premières années d’exploitations, les points de charge distants chacun de 25 km environ nécessiteront un investissement de 1,4 million d’euros H.T. Ces coûts seront pris en charge à hauteur de 50 % par le dispositif d’aide ADEME et de 30 % par le SDEPA. Les 20 % restants seront financés par les communes, ces dernières prenant également en charge les coûts de fonctionnement (300 euros par borne et par an). L’ensemble des 118 bornes devraient être opérationnelles à l’horizon 2017.