BMW i3 : 55 % des ventes avec le prolongateur en 2015

Publié le 29 mars 2016 à 20h26 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

La nouvelle batterie offrant davantage d’autonomie électrique réduira-t-elle les ventes de l’option REx sur la BMW i3 ?

Seul véhicule électrique du marché à être proposé avec une option prolongateur d’autonomie, la BMW i3 s’est vendue à 24 057 unités dans le monde en 2015. En Europe, près de 55 % des immatriculations ont porté sur la version équipée du REx.

 

Des ventes en progression de 50 % en 2015

16 052 unités en 2014 et 24 057 unités en 2015 : sur les deux dernières années, les ventes de la première voiture électrique du constructeur munichois ont progressé de 50 %. En Europe, ce sont 12 047 BMW i3 qui ont été immatriculées. Et parmi ces dernières, près de 55 % l’ont été avec l’option Range Extender (REx) ou, en bon français, prolongateur d’autonomie. Se matérialisant par un bicylindre essence de 34 ch qui a pour fonction de recharger la batterie et d’offrir une autonomie totale supérieure à 300 km (contre 160 km sur la seule batterie).

 

55 % des ventes européennes réalisées avec le REx

Selon les chiffres Jato Dynamics publiés par le site Automotive News Europe, ce sont 6 566 BMW i3 avec Rex et 5 481 BMW i3 100 % électrique qui ont été commercialisées l’an passé sur le Vieux Continent. En progression de 67 % par rapport à 2014, les ventes d’exemplaires équipés du prolongateur d’autonomie pourraient toutefois être progressivement réduites dès l’année prochaine avec l’arrivée d’une nouvelle batterie Lithium-Ion offrant plus de 200 km sur une seule charge. Selon les premières estimations, la capacité de l’accumulateur devrait passer de 22 kWh – 18,7 kWh réellement utilisés – à 30 kWh.

BMW i3 : une nouvelle autonomie de 200 km en 2016 

ELECTRIQUE SPORTIVE : avec son moteur électrique développant une puissance de 170 ch, la BMW i3 exécute le 0 à 100 km/h en 7,2 secondes et sa vitesse maximale culmine à 150 km/h (limitée électroniquement pour favoriser l’autonomie).

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Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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