Avec sa technologie hydrogène, Toyota veut aller sur la Lune !

Publié le 18 mars 2019 à 13h02 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

VIDÉO - Après avoir déployé la technologie pile à combustible (hydrogène) sur sa berline Mirai, Toyota développe un véhicule lunaire alimenté par cette même énergie. Au programme de ce rover qui sera envoyé dans l’espace en 2029 : une surface habitable pour deux personnes et une autonomie de 10 000 km.


Si Nissan a initié le développement de son dispositif de conduite autonome avec la NASA, Toyota vise la conquête spatiale avec l’équivalent nippon JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency).

Et pour explorer la Lune, la firme de Nagoya vient de présenter un engin habitable propulsé à l’hydrogène qui permettra de partir en mission d’ici 2030.

 

6 roues et une autonomie de 10 000 km

Un véhicule inédit qui rejoint le petit robot Kiribo envoyé en 2013 par Toyota sur la station spatiale internationale (ISS).

Long de 6 mètres, cet imposant rover à 6 roues permet à deux personnes d’y habiter grâce à une surface d’environ 13 mètres carrés.

Doté d’un panneau solaire rétractable, l’engin est animé par un ou plusieurs moteurs électriques alimentés en énergie par une pile à combustible, elle-même alimentée en dihydrogène par plusieurs réservoirs cylindriques situés sous l’espace de vie.

 

Devancé par Audi et son petit rover lunaire

Les deux partenaires revendiquent une autonomie de 10 000 km sur un seul plein, soit cent fois plus que les rovers électriques à batteries envoyés sur la Lune entre juillet 1971 et décembre 1972.

Une innovation qui sera devancée dès cette année par Audi qui enverra son rover « zéro émission » sur le satellite de la Terre afin de célébrer les 50 ans des premiers pas de Neil Armstrong.

Reste une interrogation : la pile à combustible produisant de l’électricité par réaction chimique entre le dioxygène présent dans l’air extérieur et le dihydrogène, le véhicule de Toyota devra-t-il embarquer des bonbonnes d’oxygène ?

Galerie de photos

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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