Autopartage : Berlin accueillera une flotte de 2 000 Volkswagen électriques

Publié le 29 août 2018 à 15h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

Dans la capitale allemande, Volkswagen déploiera à compter de 2019 un total de 2 000 e-Golf et e-up! à motorisation électrique

A compter de l’an prochain, la capitale allemande accueillera dans ses rues un total de 2 000 véhicules électriques. Après Car2Go et DriveNow, c’est au tour de Volkswagen et de sa marque « We Share » d’investir le marché de l’autopartage et, au passage, de doper le nombre de modèles « zéro émission » en circulation dans Berlin.


Au 1er janvier 2018, on dénombrait à peine 2 000 véhicules purement électriques dans les rues de la capitale politique allemande. Soit une part dérisoire de 0,17 % de l’ensemble du parc de véhicules particuliers en circulation (source KBA).

Mais l’annonce faite cette semaine par le groupe Volkswagen au sujet du lancement de son service d’autopartage « We Share » dopera à coup sûr les immatriculations de modèles « zéro émission » sur la métropole. En effet, à compter du second trimestre 2019, la firme de Wolfsburg y déploiera progressivement 1 500 Volkswagen e-Golf. Suivront lors d’une seconde phase 500 e-up! supplémentaires.

 

Free-floating

Berlin accueillera donc en primeur le service « We Share » qui, comme ses concurrents Car2Go (Daimler) et DriveNow (BMW), proposera des véhicules en « free-floating », c’est-à-dire en libre-service et sans station. L’inscription au service, la réservation et la géolocalisation du véhicule se feront via une application smartphone. Quant à la recharge, des « jockeys » se chargeront de faire le plein d’énergie sur des stations rapides dédiées, à l’image de ce que réalise déjà Renault avec ses citadines ZOE à Madrid ou à Bologne.

 

Différenciation par l’électrique

Destiné aux citadins ne possédant pas de voiture, le service « We Share » est appelé à s’étendre à d’autre villes allemandes puis européennes. A terme, Volkswagen cible le continent nord-américain ainsi que les villes de plus d’un million d’habitants.

Après les start-up et les grands groupes, l’industriel compte parmi les derniers à investir le marché de l’autopartage. Pour se démarquer de la concurrence – dont Car2Go et DriveNow appelés à fusionner –, le constructeur mise sur l’électrique. Des véhicules qui, à compter de 2020, seront progressivement remplacer par de nouveaux modèles issus de la gamme I.D.

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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