Aube : 300 bornes de recharge électrique d’ici 2018
Publié le 06 juin 2016 à 09h17 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Une Volkswagen Passat GTE branchée sur l’une des prises de charge installées sur le parking de l’enseigne Maisons du Monde de Saint-Parres-aux-Tertres (crédits : ChargeMap)
Le département de l’Aube (10) s‘apprête à installer 300 bornes de recharge pour voitures électriques et hybrides rechargeables. A l’horizon 2018, les propriétaires de Nissan LEAF et autres Renault ZOE pourront faire le plein sur cette infrastructure « normale » et « accélérée ».
Un « désert électrique »
En région Champagne-Ardenne, l’Aube est l’un des départements les moins équipés en bornes de recharge publique. Sur le site référent ChargeMap, seules quelques infrastructures installées dans la gare de Troyes, les centres commerciaux et les principaux concessionnaires offrent la possibilité aux utilisateurs de modèles électriques de recharger leur batterie. En matière de charge rapide – 80 % de l’autonomie recouvrée en moins de 30 minutes –, seules les bornes installées chez le concessionnaire Nissan et les aires d’autoroutes de Troyes Le Plessis et Troyes Frenoy (Autoroute A5) sont actuellement opérationnelles.
Un plein réalisé en 1h30
Un désert « électrique » que le Syndicat Départemental d’Energie de l’Aube (SDEA) ambitionne de révolutionner avec l’installation de 300 bornes de recharge d’ici la fin 2017. Selon les premiers éléments connus, chaque borne disposera de 4 prises délivrant jusqu’à 22 kW de puissance (charge « accélérée) permettant à la citadine électrique Renault ZOE de faire le plein en 1h30 ou en 2h30 pour la compacte hybride rechargeable Volkswagen Golf GTE. D’un montant estimé à 3 millions d’euros, le projet sera financé à hauteur de 50 % par le fonds géré par l’ADEME.
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Doper les ventes
Chaque jour, quelque 85 000 véhicules majoritairement essence et diesel parcourent les routes du département de l’Aube. En installant 300 bornes, le SDEA dont les compétences ont été étendues début 2015 aux infrastructures de charge souhaite doper les ventes de voitures électriques sur le territoire. Outre le bonus « écologique » de 6 300 euros accessible à tous les acheteurs, un « super bonus » de 3 700 euros supplémentaires (soit une aide totale de 10 000 euros) est versé dans le cadre de la destruction d’un véhicule diesel dont la première mise en circulation est antérieure au 1er janvier 2006.
Fabrice SPATH
Cofondateur du site, Fabrice roule en électrique la semaine et en hybride rechargeable le week-end. Après être passé par la case ingénierie chez des constructeurs et équipementiers outre-Rhin, il collabore régulièrement avec la rédaction et travaille au développement de la place de marché.
