Autopartage : Renault succédera "très rapidement" à Bolloré sur le Grand Paris
Publié le 02 juillet 2018 à 17h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Selon une information Europe 1, la mairie de Paris et le constructeur Renault annonceront dans les prochains jours une offre de véhicules électriques en libre-service
Selon une information Europe 1, la mairie de Paris et le constructeur Renault annonceront dans les prochains jours une offre de véhicules électriques en libre-service. Selon les premiers éléments, la solution succédera à Autolib’ et devrait probablement être opérationnelle à l’automne.
Tandis que les utilisateurs franciliens de véhicules en libre-service sont touchés par les difficultés techniques à répétition du service Velib’ et par l’arrêt progressif d’ici le 31 juillet prochain du service Autolib’, la mairie de Paris a réuni il y a peu l’écosystème de la mobilité partagée. Une façon de préparer l’avenir mais aussi de tenter de faire oublier la dette – estimée à 293,6 millions d’euros – du service exploité par Blue Solutions, filiale du groupe français Bolloré.
Une annonce conjointe réalisée cette semaine
Si les solutions alternatives existent déjà en région Ile-de-France, à l’image des solutions proposées par l’américain Zipcar, le québécois Communauto ou encore le français Ubeeqo, aucun d’entre eux ne proposent de flottes 100 % électriques. Mais selon des informations Europe 1, Renault et la ville de Paris réaliseront cette semaine une annonce conjointe pour remplacer le service Autolib’. Leader du marché de la voiture électrique en Europe, le groupe Renault a déjà investi de nombreuses villes sur le continent.
Renault, leader de l’autopartage électrique
Au Danemark, le constructeur de Boulogne-Billancourt a ainsi déployé 450 ZOE à Copenhague. Plus récemment, 500 citadines électriques arpentent les rues de Madrid, en Espagne. Et d’ici l’automne 2019, 240 exemplaires de ce véhicule assemblé à Flins (Yvelines) rejoindront les rues de Bologne, en Italie. Si on ignore encore quelles seront les modalités de déploiement de la future solution d’autopartage, il est vraisemblable que la collectivité ne fera pas appel à la délégation de service publique (DSP). Privilégiant un écosystème dans lequel se concurrencent plusieurs acteurs.