Airbus : des taxis électriques et volants testés dès 2017

Publié le 18 janvier 2017 à 11h30 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

D’ici la fin 2017, le groupe Airbus expérimentera un taxi volant doté de 8 rotors électriques alimentés par une batterie Lithium-Ion

D’ici la fin 2017, le groupe Airbus expérimentera un taxi volant doté de 8 rotors électriques alimentés par une batterie Lithium-Ion

L’avionneur européen testera dès la fin 2017 un prototype de petit engin volant, électrique et autonome. Pris très au sérieux par la direction, le projet Vahana doit déboucher sur une version de série à l’horizon 2021.

 

Transport des biens et des personnes

Et non, il ne s’agit d’une scène de science-fiction ! Dans le cadre de ses travaux sur la mobilité aérienne du futur, le groupe Airbus expérimentera en cette fin d’année un prototype de taxi volant animé par 8 rotors électriques. Autonome, le petit engin se destine à assurer en milieu urbain le transport des biens et des personnes. Une innovation qui est conforme au calendrier initial avancé par l’avionneur européen et qui, par la voix de son patron Tom Enders, a confirmé lundi lors de la conférence munichoise DLD que la direction du groupe prenait très au sérieux le projet baptisé Vahana.

Airbus Vahana 

Adaptation du cadre réglementaire

Si les caractéristiques techniques du prototype n’ont pas été détaillées, Airbus a tout de même consenti à évoquer les 8 rotors électriques alimentés par une batterie Lithium-Ion. Des rotors à position variable qui permettent à l’engin de décoller et d’atterrir à la verticale. Une technologie développée par les ingénieurs du grand concurrent de Boeing et qui doit permettre de se poser aisément sur des bases urbaines dédiées. Le service de taxis volants pourrait même être bénéficiaire dès 2021 en raison de la congestion croissante des grands centres urbains. Reste une véritable inconnue : celle concernant la capacité d’Airbus à peser sur la création ou l’adaptation du cadre réglementaire.

Mathieu PARAIN

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.

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