Voiture hybride : une entreprise remplace ses 729 diesels

En partenariat avec la société de leasing Alphabet, le constructeur Toyota va livrer 729 véhicules hybrides à une société belge spécialisée dans les soins à domicile. Les citadines Yaris HSD et breaks Auris Touring Sports HSD remplaceront à terme tous les véhicules diesel du parc automobile de cette entreprise.

Hybride Toyota : du scepticisme de 1997 aux 7 millions de modèles en 2014

Leader mondial de la technologie hybride essence-électrique, le groupe Toyota prend une considérable avance sur la concurrence. Il est loin le temps où l’industrie automobile moquait la mise sur le marché de la première Prius en 1997 au Japon. « Trop cher », « un produit sans avenir » et des « gains de consommation insuffisants » disait-on alors. De la même manière, les véhicules 100 % électriques doivent affronter aujourd’hui, à tort et à raison, de nombreuses critiques quant à leurs prix, leur autonomie ou encore leur recharge. N’en déplaise aux plus sceptiques : les normes antipollution édictées par les pays occidentaux – Etats-Unis, Union européenne et Japon en tête – favorisent l’électrification à géométrie variable d’une part croissante de véhicules. Même si les moteurs traditionnels essence ou diesel ont encore de très beaux jours devant eux, le marché des modèles hybrides, hybrides rechargeables et électriques croît d’année en année. En témoigne le nouveau coup d’éclat réalisé par Toyota en Belgique.

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Pour produire les 671 Toyota Yaris hybrides labellisées Origine France Garantie, le site d'Onnaing Valenciennes a dû modifié son planning
 

Un parc diesel intégralement remplacé par des hybrides

L’histoire se répète : au printemps dernier, les Laboratoires Boiron spécialisés dans les produits pharmaceutiques homéopathiques avaient annoncé intégrer à leur flotte 260 véhicules hybrides de marque Toyota et Lexus – la division premium du groupe – d’ici à 2016. Des véhicules qui remplaceront des modèles dotés majoritairement de motorisations diesel. Pour compléter cette commande réalisée en France, le premier constructeur mondial a communiqué hier sur le plus gros contrat jamais signé en Belgique concernant la livraison de 729 véhicules hybrides à la société flamande Solidariteit voor het gezin. Œuvrant dans les soins à domicile, l’entreprise a décidé de remplacer en une seule fois l’ensemble de sa flotte composée de véhicules diesels par des citadines Toyota Yaris HSD et par des breaks Toyota Auris Touring Sports HSD. A l’occasion des premières remises de clés, le constructeur et son partenaire Alphabet – la captive de BMW spécialisée dans le leasing automobile – ont convié 226 collaborateurs de la société flamande au stade de Gand. Pour cette première phase, 226 véhicules à double motorisation essence-électrique ont donc été livrés.

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58 breaks hybrides Toyota Auris Touring Sports HSD vont également intégrer la flotte de la société belge Solidariteit voor het gezin
 

L’attrait croissant des modèles hybrides auprès des gestionnaires

Si ce contrat hors norme concernant le leasing de 729 hybrides est une première européenne, il démontre également l’intérêt grandissant des gestionnaires de flottes automobiles pour des véhicules plus sobres, moins émetteurs en CO2 et à la fiscalité plus douce. Pour le PDG de la société Solidariteit voor het gezin dont le siège se trouve à Gand, le premier objectif est de rendre sa flotte exemplaire en termes d’émissions de CO2, de consommation de carburant et de rejet de particules fines issues de la combustion des moteurs alimentés au gasoil. Selon lui, le remplacement intégral de sa flotte diesel par des modèles hybrides permettra à son entreprise de réduire chaque année de 300 tonnes les émissions de CO2 et de 2,8 tonnes les rejets de particules. Le deuxième objectif de l’adoption des modèles Toyota réside dans l’optimisation de la fiscalité du parc automobile. En France, les véhicules hybrides bénéficient d’un bonus « écologique » de 3 300 euros maximum et d’une exonération partielle de la taxe sur les véhicules de société (TVS) pendant 8 trimestres. Seul bémol : contrairement au gasoil, les sociétés ne peuvent récupérer la TVA sur le sans-plomb. A l’heure où le gouvernement français souhaite favoriser les véhicules à motorisations alternatives, il serait peut-être bon de s’inspirer de la proposition faite par Philippe Brendel, le Président de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise …

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