Montréal : 2 000 taxis électriques dans les rues d’ici 2019

Publié le 07 décembre 2015 à 11h00 | Mathieu PARAIN | 2 minutes

L’une des premières Nissan LEAF intégrée à la flotte de taxis électriques de l’opérateur Taxelco

Au Canada, la ville de Montréal expérimente depuis quelques jours un service de taxis 100 % électriques. Nissan LEAF, Kia Soul EV et Tesla Model S ont déjà intégré la flotte de l’opérateur Taxelco. D’ici 2019, le parc devrait compter près de 2 000 véhicules électriques.

 

Des services de taxis électriques en plein développement

En France, les initiatives en faveur des taxis électriques sont rares et les compagnies préfèrent les modèles hybrides à leurs homologues 100 % électriques. Si la ville de Paris se montre particulièrement généreuse avec les véhicules propulsés à l’électricité – jusqu’à 13 700 euros d’aides –, la Société des Taxis Electriques Parisiens (STEP) a fait le choix de l’hydrogène. D’ici la fin de la décennie, plusieurs centaines de véhicules équipés d’une pile à combustible devraient circuler sur les routes de la région Ile-de-France. Pourtant, les flottes de taxis électriques se développent partout sur la planète. En Europe, Nissan vient de célébrer la mise en service de son 550e véhicule électrique à Budapest (Hongrie).

 

1 000 véhicules électriques pour le 375e anniversaire de Montréal

Outre-Atlantique, l’opérateur canadien Taxelco vient d’inaugurer une flotte de 50 taxis 100 % électriques. Constituée de la berline compacte Nissan LEAF, du crossover urbain Kia Soul EV et de la routière Tesla Model S, celle-ci sera expérimentée par 500 Montréalais jusqu’au printemps 2016. De 50 unités, le parc devrait passer à près de 1 000 unités en mai 2017, à l’occasion des 375 ans de la ville. Ambitieux, l’opérateur table sur une flotte de 2 000 taxis électriques à l’horizon 2019. Financé par le fonds XPND Capital, le projet Téo – pour Transport Ecologique Optimisé – offrira notamment le partage des courses entre clients via une application smartphone ainsi que le paiement mobile. 

Mathieu PARAIN

Passionné par les motorisations alternatives et attentif à l’impact des normes d’émissions sur le secteur automobile, Mathieu a débuté sa carrière de journaliste en Suisse avant de rejoindre la place de marché dédiée aux véhicules électriques et hybrides.



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