Voiture autonome en France : bientôt sur nos routes !
Publié le 03 septembre 2015 à 19h01 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
Pour développer ses véhicules autonomes, Nissan a noué un partenariat avec la NASA
Les véhicules autonomes pourront bientôt circuler sur routes ouvertes en France grâce à la nouvelle loi sur la transition énergétique promulguée le 18 août 2015. En attendant que la législation soit adaptée à ces véhicules intelligents, les constructeurs doivent faire appel à des dérogations.
Les constructeurs automobiles très actifs sur le sujet
Les nombreuses annonces, partenariats et expérimentations réalisés par les constructeurs ces derniers mois confirment la montée en puissance de la voiture autonome. Ford promet ainsi un véhicule robotisé « low cost » à l’horizon 2025, Nissan a noué un partenariat avec la NASA portant sur des solutions d’intelligence artificielle, Google teste sur routes ouvertes sa Google Car en Californie et au Texas, Tesla Motors promet une fonction Auto Pilot sur ses modèles électriques à court terme, le VTC Uber pourrait faire passer l’ensemble de sa flotte aux véhicules autonomes, … Sur le Vieux Continent, les dispositifs législatifs permettent déjà aux industriels de tester leurs prototypes sur la voie publique en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne notamment.
La France en retard sur ses principaux voisins européens
Dans ce domaine, la France est à la traîne. Annoncé comme l’un des chantiers prioritaires par Arnaud Montebourg en 2013, la voiture autonome pourra néanmoins circuler en toute légalité sur les routes françaises d’ici quelques mois. Selon le Ministère de l’Ecologie, le texte est en cours de validation ministérielle et sera présenté début octobre, à l’occasion du salon des véhicules connectés et des transports intelligents qui se déroulera à Bordeaux. Plusieurs ajustements concernant le Code des Transports, le Code de la voirie routière, le Code de la route ou encore le Code général des collectivités territoriales devront être réalisés pour que l’intelligence artificielle soit également considérée comme un conducteur. En attendant, PSA Peugeot Citroën devra tester ses prototypes sur routes ouvertes en faisant appel à des dérogations.