Vélo électrique : le marché prend encore de la vitesse
Publié le 18 avril 2017 à 18h00 | Benoît SOLIVELLAS | 2 minutes
En 2016, le marché du vélo à assistance électrique a enregistré 134 000 nouvelles ventes, en croissance de 30 % sur un an
L’année 2016 a été très bonne pour le vélo à assistance électrique. Ses ventes ont encore battu un record et l’année 2017 s’annonce tout aussi favorable grâce au nouveau bonus de l’État.
134 000 ventes en 2016
Beaucoup de secteurs l’envient. Le marché du vélo à assistance électrique connaît depuis plusieurs années une croissance insolente dans l’Hexagone. En 2015, les professionnels se réjouissaient déjà de franchir la barre des 100 000 unités écoulées dans l’année. L’an dernier a dépassé leurs espérances puisque 134 000 montures ont trouvé preneur en France, soit une progression de plus de 30 % sur an !
Les vélos d’entrée de gamme toujours très appréciés
En 2016, le prix moyen d’un vélo à assistance électrique était de 1 018 euros ce qui montre que beaucoup de ventes sont encore réalisées sur des vélos d’entrée de gamme. Un vélo à batterie durable étant en effet très rare en dessous de ce tarif moyen.
Un véritable moyen de transport alternatif
La bonne santé des ventes de vélos à batterie s’explique en partie par une utilisation croissante comme moyen de transport. Indemnité kilométrique et aides à l’achat favorisent cet usage, distinct de celui de loisir. Le vélo électrique récréatif n’en est pas marginal pour autant comme en témoignent les 15 000 ventes de VTT électriques comptabilisées en 2016.
Vélos électriques : bon démarrage pour le bonus de 200 euros
Le nouveau bonus pour vélo électrique démarre en trombe
Lancé début mars, le nouveau bonus de l’État accordé pour l’achat d’un vélo électrique rencontre un véritable succès. Selon le ministère de l’Environnement, le site web dédié a enregistré environ 15 000 demandes. Cette prime à l’achat, proportionnelle au prix du vélo, peut atteindre 200 euros. Saluée comme une mesure d’équité, elle n’est pas cumulable avec les aides proposées par certaines communautés de communes et s’adresse donc surtout aux habitants des villes ne proposant pas cette incitation.