Immatriculations : sans bonus, les hybrides tutoient les 4 % du marché
Publié le 02 mai 2018 à 15h00 | Fabrice SPATH | 2 minutes
En avril, les ventes de véhicules neufs à motorisation hybride ont atteint 4 % de part de marché
En avril, les ventes de véhicules neufs ont progressé de 9 % en France. Une croissance qui a notamment profité au groupe Toyota-Lexus dont les modèles hybrides ont représenté près de 4 % des nouvelles immatriculations. Une performance réalisée sans bonus « écologique ».
Si le suivi mensuel des immatriculations des véhicules à énergies alternatives a un intérêt limité, il permet néanmoins de comprendre les grandes tendances à l’œuvre sur le marché des modèles neufs en France. Après un mois de mars record pour les électriques – plus de 4 000 nouvelles immatriculations –, le segment s’effondre en avril à 1 892 unités. Au même moment, la double motorisation essence-électrique confirme sa bonne santé après un premier trimestre en forte hausse, tant sur le marché du neuf que sur celui de l’occasion.
4 % pour l’hybride, 1 % pour l’électrique
Avec 7 381 véhicules particuliers (VP) mis à la route le mois dernier (source CCFA), le marché français de la motorisation hybride s’accapare désormais une part de marché de 3,94 %. Une situation qui profite avant tout au groupe Toyota qui, sur un marché global en croissance de 9,03 % sur un an, voit le nombre total de ses immatriculations progresser de 27,36 % à 8 070 véhicules.
Toyota-Lexus, grand gagnant
Leader incontesté de la technologie essence-électrique depuis 21 ans, le constructeur nippon profite également de la croissance des ventes de sa filiale haut de gamme Lexus (574 unités, + 59,89 %) dont les modèles écoulés en France sont très majoritairement animés par de l’hybride. Une bonne nouvelle pour le groupe qui, malgré ses investissements dans l’électrique, a décidé d’élargir sa gamme à faibles émissions polluantes en Europe, à la fois pour répondre aux restrictions de circulation mais aussi pour séduire une nouvelle clientèle.