Toyota RAV4 Hybride : premier prix fixé à 34 950 euros (sans malus)
Publié le 31 octobre 2018 à 13h00 | Fabrice SPATH | 4 minutes
TARIFS - Toyota ouvre le carnet de commandes de son nouveau SUV exclusivement proposé en France avec une motorisation hybride essence-électrique. Disponible en deux roues (2x4) et quatre roues (4x4) motrices, la cinquième génération du RAV4 est facturé un minimum de 34 950 euros. Et grâce à ses émissions de CO2 contenues, le modèle familial n’est pas soumis au malus.
Révélé dans sa version européenne début octobre au Mondial de l’Automobile de Paris - en même temps que le Honda CR-V Hybride situé non loin de son stand -, le nouveau Toyota RAV4 est désormais commercialisé en France avec des premières livraisons programmées en février 2019.
Pour ne pas laisser le champ libre au concurrent CR-V Hybride dont le carnet de commandes avait été ouvert en amont du salon parisien, le constructeur aux trois ellipses lançait en début de mois une édition spéciale richement dotée et baptisée « Première Edition ». Désormais, c’est l’ensemble de la gamme qui est proposée au catalogue.
2 050 euros de plus pour la version 4x4
Avec un ticket d’entrée fixé à 34 950 euros pour la traction avant (2x4) et à 39 150 euros pour la transmission intégrale (4x4 ou AWD-i), la cinquième génération du SUV familial (segment D) est déclinée en 4 finitions Active, Dynamic, Lounge et Collection.
Dès l'entrée de gamme Active, le RAV4 hybride dispose de série de jantes alliage 17 pouces, de la climatisation automatique bizone, du pack de sécurité Toyota Safety Sense 2 (alerte de franchissement de ligne, régulateur de vitesse adaptatif, lecture des panneaux de signalisation, ...) et d'un écran central de 7 pouces.
Finition |
Version 2x4 |
Version 4x4 |
Active |
34 950 euros |
|
Dynamic |
37 100 euros |
39 150 euros |
Lounge |
43 000 euros |
45 050 euros |
Collection |
45 000 euros |
47 050 euros |
Plaisir de conduite et habitabilité
Le nouveau RAV4 repose sur la plateforme TNGA (Toyota New Global Architecture) inaugurée en 2016 par la Toyota Prius IV. Une architecture qui permet à cette cinquième génération d’évoluer en matière de performances, de confort, de plaisir de conduite mais aussi en ce qui concerne les dispositifs de sécurité.
Plus baroudeur que la précédente mouture grâce à un rehaussement de la garde au sol à 190 mm, le SUV bénéficie également d’un équilibrage optimal des masses (51/49). Des qualités qui ne font pas l’impasse sur le volume du coffre (580 litres) et la banquette arrière rabattable/fractionnable 60/40.
Toyota RAV4 Hybride : l’essence-électrique, seul maître à bord
Double ou triple motorisation ?
Sous le capot, le bloc 4 cylindres 2,5 l essence à double injection (directe et indirecte) développe une puissance de 177 ch (221 Nm) est combiné à un moteur électrique, l’ensemble étant piloté par une boîte de vitesses à variation continue (de type CVT) et développant une puissance cumulée de 218 ch (version 2x4).
La transmission intégrale AWD-i bénéficie d’un second moteur électrique posé sur le train arrière et d’une puissance totale de 222 ch.
En fonction du mode de conduite sélectionné, la gestion intégrée de transmission intégrale ajuste automatiquement les différents systèmes du véhicule – assistance directionnelle, contrôle des freins et de l'accélérateur, séquence de sélection et répartition du couple moteur. Le conducteur peut choisir entre les modes Normal, Eco ou Sport.
Essai du Toyota RAV4 Hybride : seul au monde ! (+ photos)
Absence de malus et d’exonération de TVS
Sur le segment D des SUV familiaux à motorisation électrifiée, le RAV4 est confronté au nouveau Mitsubishi Outlander PHEV qui, même s’il n’offre pas les nombreuses assistances à la conduite sur la version d’accès baptisé Invite, est facturé 36 490 euros et bénéficiera l’an prochain d’un bonus « écologique » de 1 000 à 2 000 euros.
En outre, l’Outlander reçoit de série une transmission intégrale et est animé par une chaîne de traction hybride rechargeable essence-électrique. Une technologie qui offre une autonomie électrique de 45 km selon le cycle WLTP (proche des conditions réelles d'utilisation) et limite les émissions à 46 g de CO2/km. De quoi assurer aux professionnels une exonération totale de la taxe sur les véhicules de société (TVS).
Chez Toyota, le RAV4 émet 102 grammes sur la version 2WD - pour une consommation de 4,5 litres en cycle NEDC corrélé - et 105 grammes sur la version AWD-i. S’il échappe au malus, le modèle aux trois ellipses soulignées de bleu ne bénéficie d’aucun bonus et encore moins d’une exonération partielle de la TVS (2 ans) réservée aux modèles émettant de 100 g de CO2/km.