Toyota C-HR : le crossover hybride commercialisé début 2017

Après le Toyota RAV4, son petit frère baptisé C-HR adopte une motorisation hybride. Présenté au salon de Genève, le concurrent des Nissan Qashqai, Opel Mokka et autres Renault Kadjar reprend le groupe essence-électrique de 122 ch inauguré par la Toyota Prius. Commercialisation attendue en France début 2017.

Le diesel absent du catalogue

Présenté sous la forme d’un concept à l’occasion du Mondial de l’Automobile de Paris 2014, le nouveau crossover du constructeur nippon lève partiellement le voile sur sa version de série au salon de Genève (du 3 au 13 mars 2016). Si le « showcar » présent sur le stand Toyota de l’événement helvète arbore les lignes définitives du véhicule commercialisé en Europe début 2017, les détails concernant sa motorisation, son habitacle, ses équipements ou encore ses tarifs ne seront pas connus avant plusieurs mois. Parmi les éléments connus à ce jour : l’absence de motorisation diesel, la présence au catalogue de deux blocs essence – un 1,5 l turbo de 115 ch hérité de la compacte Toyota Auris et un 2.0 l atmosphérique qui sera réservé à quelques marchés – et d’un groupe hybride issu de la Toyota Prius de quatrième génération.

 

Un groupe hybride issu de la Toyota Prius 4

Baptisé Toyota C-HR – pour Coupé High Rider –, le petit frère du RAV4 Hybrid repose sur la plateforme modulaire TNGA (Toyota New Global Architecture) inaugurée par la nouvelle Prius. Sous le capot, le crossover associe un bloc 1,8 l essence à un bloc électrique alimenté par une batterie Nickel Hydrure métallique (Ni-Mh). Piloté par une « boîte de vitesses » automatique à variation continue de type CVT, l’ensemble développe une puissance de 122 ch pour des émissions de CO2 inférieures à 90 g/km. Des chiffres indicatifs qui pourraient lui faire bénéficier d’un bonus « écologique » de 750 euros et d’une exonération partielle de la taxe sur les véhicules de société (TVS) pendant 8 trimestres. A l’instar de la Toyota Prius 4, le C-HR ne bénéficie pas des nouvelles batteries Lithium-Ion sur le Vieux Continent, une technologie réservée pour l’instant au continent nord-américain.

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Design original et dimensions musclées

Si les détails concernant l’habitacle et les équipements du nouveau crossover n’ont pas encore été révélés, sa ligne a fait forte impression lors de sa présentation à Genève. Avec son style original inspiré des dernières productions Lexus – la division premium du groupe –, son design expressif, ses contours de roues musclés et ses optiques imposants, le Toyota C-HR ne laisse pas indifférent. Ici, l’originalité n’atteint pas les extrêmes des Prius 4 et Mirai (hydrogène) mais le crossover de la marque aux trois ellipses ne laisse pas indifférent. Produit sur le site turc de Sakarya d’ici la fin 2016, le concurrent hybride des Nissan Qashqai, Opel Mokka et autres Renault Kadjar affiche des dimensions plus proches du segment supérieur. Avec ses grandes roues, sa proue très inclinée, ses surfaces vitrées réduites et ses poignées de portes arrière habilement dissimulées, le Toyota C-HR a des allures de coupé. Concernant sa commercialisation, les premiers exemplaires devraient rejoindre les concessions dans le courant du premier trimestre 2017 à un prix avoisinant les 30 000 euros.

ET LA CONCURRENCE ? En attendant les versions hybrides rechargeables baptisées ZEOD ( Zero Emission On Demand) des Nissan Qashqai et Renault Kadjar attendues pour 2018, le Toyota C-HR aura d'abord à affronter le Kia Niro dont la commercialisation en France est attendue l'automne prochain. Entièrement dédié aux motorisations alternatives, le crossover sud-coréen héritera d'un groupe hybride rechargeable début 2017.

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