Peugeot 208 Electric : la concurrente à Renault ZOE se précise

MODÈLE À VENIR - Commercialisée fin 2019, la déclinaison électrique de la citadine au Lion héritera de la chaîne de traction du cousin DS3 Crossback E-Tense. À savoir un bloc moteur de 136 ch alimenté par une batterie de 50 kWh offrant une autonomie WLTP d’environ 300 km. Et dès 2020, une version GTi fera son apparition.

Attendue en mars prochain lors de la 89^e édition du salon de Genève, la présentation de la seconde génération de la Peugeot 208 à motorisations diesel et essence sera suivie avant la fin de l’année par le lancement d’une version 100 % électrique.

Premier modèle « zéro émission » à être conçu en interne pour l’Europe - après la iOn, une Mitsubishi i-MiEV rebadgée -, la 208 Electric reposera sur la plateforme modulaire e-CMP dédiée aux véhicules électriques de PSA Group.

Autonomie réelle de 300 km

Esthétiquement, Gilles Vidal, le patron du design de la marque au Lion, confiait en septembre dernier que cette variante sera très proche de la version thermique. Seul le traitement de la calandre avant - qui sera pleine -, l’instrumentation située derrière le volant ainsi que le système d’infodivertissement aux fonctions spécifiques devraient être concernés par des changements.

Installée dans le plancher du véhicule, la batterie Lithium-Ion d’une capacité totale de 50 kWh dont les cellules seront fournies par le chinois CATL alimentera un bloc moteur développant une puissance de 136 ch (260 Nm). Une chaîne de traction qu’étrennera en premier le cousin DS3 Crossback E-Tense.

Assemblée sur le site slovaque de Trnava, la 208 Electric offrira une autonomie WLTP - proche des conditions réelles d’utilisation - d’environ 300 km. Et tout comme le premier véhicule électrique de la marque premium du groupe, la Peugeot héritera d’une nouvelle pompe à chaleur dont la plage de fonctionnement sera plus étendue et dont la consommation en énergie sera inférieure d’au moins 30 %.

DS 3 Crossback E-Tense : 5 choses à savoir sur le crossover électrique 

Charge à haute puissance

Question recharge, la citadine électrique sera dotée d’un chargeur embarqué de 11 kW, là où la plupart des modèles se contentent de 7 kW (à l’exception de Renault ZOE et de ses 22 kW). Résultat : sur une borne publique semi-accélérée, le temps de charge de 0 à 100 % sera d’environ 5 heures.

Sur une station à haute puissance (100 kW) dont les premières unités ont été déployées l’an dernier en France, la charge de 10 à 80 % ne prendra théoriquement que 30 minutes.

Renault ZOE : 5 choses à savoir sur la seconde génération

Version GTi en 2020

Selon des informations recueillies par nos confrères du site L’Argus, la chaîne de traction sera optimisée à l’horizon 2022 avec l’arrivée d’un nouveau moteur électrique d’origine NIDEC - propriétaire du français Leroy-Somer - et une batterie à la chimie améliorée.

Mais dès 2020, conformément aux premières indiscrétions, Peugeot lancera une version GTi de sa 208 Electric. Confirmant un peu plus le pragmatisme du PDG Carlos Tavares sur le marché du véhicule « zéro émission ».