Opel, future division électrique du groupe Peugeot Citroën ?
Publié le 13 septembre 2017 à 17h00 | La rédaction | 2 minutes
Entrée récemment dans le giron de PSA, la marque au Blitz pourrait devenir le bras électrique du groupe français
L’idée de transformer Opel en une marque entièrement électrique – afin de la rendre à nouveau compétitive – est due à Karl-Thomas Neumann, son ancien directeur général. Carlos Tavares, l’actuel président du directoire de la nouvelle maison-mère de la firme allemande, PSA Group, semble lui-aussi croire en cette stratégie.
Opel, bientôt une marque entièrement électrique ?
Rachetée il y a plus d’un mois pour 2,2 milliards d’euros par le groupe français PSA, Opel, ancienne filiale allemande de General Motors, continue à se chercher des remèdes pour tenter d’échapper à une santé financière devenue moribonde en moins de deux décennies.
Récemment interrogé par le quotidien allemand Bild am Sonntag, Carlos Tavares, le président du directoire de PSA, semble lui-aussi désormais croire que la rédemption du constructeur à l’éclair – au compte déficitaire depuis le début des années 2000 – pourrait passer par une spécialisation dans les véhicules électriques.
M.Tavares a en tout cas indiqué dans les colonnes du journal à grand tirage que son groupe était prêt à mettre à disposition d’Opel sa technologie afin que la firme de Rüsselsheim puisse s’orienter plus aisément vers cette voie s’il le souhaitait.
« Nous, PSA, allons mettre la technologie à la disposition d’Opel pour aller plus loin dans l’électrification. Si Opel veut un jour devenir une marque entièrement électrique, cela nous convient » a ainsi déclaré M. Tavares. « A condition que ce soit rentable » a-t-il toutefois prévenu.
« Opel doit être et sera rentable »
Prié de dire si Opel sera rentable d’ici trois ans, le nouveau directeur général de la firme de Rüsselsheim, Michael Lohscheller, interrogé par Bild am Sonntag en compagnie de Carlos Tavares, a répondu : « Opel doit être et sera rentable. » Pour rappel, Opel a enregistré une perte de 250 millions de dollars durant son dernier exercice trimestriel.
Jusqu'à présent, le constructeur bénéficiait de la technologie de son ancienne maison-mère General Motors pour l’assemblage de l'Ampera, un modèle électrique avec prolongateur d’autonomie. Depuis quelques mois, l’allemand a débuté la livraison au compte-gouttes d’un nouveau modèle cette fois-ci 100 % électrique, l’Opel Ampera-e. Une berline compacte d’une autonomie théorique de 520 kilomètres (cycle NEDC) présentée comme la version européenne de la Chevrolet Bolt EV. Mais la diffusion restreinte du véhicule – la Norvège est le premier pays à en bénéficier – associée à une capacité de production limitée nuit à ses performances commerciales sur le Vieux Continent (pour aller plus loin, lire notre article sur la suspension de la production).