Mercedes-Benz IAA : un concept hybride très aérodynamique
Publié le 15 septembre 2015 à 16h27 | Mathieu PARAIN | 2 minutes
La poupe du concept Mercedes-Benz IAA n’est pas sans rappeler celle de la Volkswagen XLR hybride rechargeable
Présenté sur le salon de Francfort, le concept IAA affiche un aérodynamisme exceptionnel et est animé par une motorisation hybride rechargeable de 279 ch. Bilan : jusqu’à 66 km d’autonomie en mode 100 % électrique et des émissions équivalentes à 28g de CO2/km.
Une étude concentrée sur l’efficience
Le concept IAA du constructeur à l’étoile avait fait ces derniers jours l’objet de nombreuses rumeurs : motorisation électrique, future concurrente de la Tesla Model S ou encore pile à combustible héritée du concept Mercedes F015 dévoilé en janvier dernier au CES de Las Vegas ? En réalité, le concept est une sublime berline aux allures de coupé animée par un groupe hybride rechargeable. Et l’affluence autour du véhicule à l’occasion de l’ouverture du salon de Francfort (du 15 au 27 septembre 2015) témoigne d’une campagne de promotion réussie. Combinant un bloc essence à un bloc électrique, le groupe motopropulseur développe une puissance cumulée de 279 ch. Grâce à un aérodynamisme exceptionnel, le concept Mercedes-Benz IAA n’émet que 28g de CO2/km et affiche une autonomie électrique de 66 km.
Une carrosserie à géométrie variable
Doté d’une carrosserie à « géométrie variable », le concept Mercedes IAA – pour Intelligent Aerodynamic Automobile – voit sa poupe s’allonger de 39 cm au-delà de 80 km/h et les volets se déployer dans la calandre avant pour réduire son coefficient de pénétration dans l’air. Conséquence : l’étude de la firme de Stuttgart affiche un Cx record de 0,19. Dans l’habitacle, les 4 sièges sont entourés d’écrans tactiles. Le mélange des tons anthracite et blanc confère à l’ensemble un style très futuriste. Un concept n’étant jamais gratuit chez Mercedes, de nombreux éléments devraient être repris par les futurs modèles de la marque. Et la conception numérique de l’étude permettra à l’avenir de gagner jusqu’à 30 % de temps sur le développement d’un véhicule.