Le marché de Rungis se met à l’heure de la voiture électrique !
Publié le 08 juillet 2014 à 17h15 | Fabrice SPATH | 2 minutes
Les 7 Renault ZOE électriques donnent le coup d’envoi d’un ambitieux programme dédié au déploiement du véhicule électrique sur le marché
Le marché international de Rungis vient de se doter d’une première flotte de voitures électriques composée de 7 Renault ZOE. Destinées aux déplacements des équipes du gestionnaire du marché, les citadines ont également comme objectif de sensibiliser les 25 000 clients commerçants et détaillants à l’électrique. En 2015, les premiers Renault Kangoo Z.E. frigorifiques seront livrés.
Des Renault ZOE pour sensibiliser les clients à la voiture électrique
Le marché international de Rungis cumule les superlatifs : 1 200 entreprises employant 12 000 salariés répartis sur 234 hectares, 25 000 clients commerçants et détaillants qui achètent chaque année plus de 2,4 millions de tonnes de produits pour un chiffre d’affaires annuel de quelques 8,8 milliards d’euros … Pour sensibiliser l’ensemble de ces acteurs à la voiture électrique, le gestionnaire du marché SEMMARIS et le constructeur Renault ont inauguré la première flotte 100 % électrique du marché. Composée de 7 Renault ZOE destinées aux déplacements des équipes, cette première flotte marque le coup d’envoi d’un ambitieux projet dédié au déploiement du véhicule électrique sur le marché. Dès cette année, plusieurs bornes de recharge « normale » et « rapide » y seront installées, tandis que des Renault Kangoo Z.E. frigorifiques seront livrés dès 2015.
La citadine électrique Renault ZOE est dotée d'une autonomie moyenne de 130 km et jusqu'à 200 km en environnement urbain
Des Renault Kangoo Z.E. frigorifiques pour les livraisons du dernier kilomètre
Les premiers Renault Kangoo Z.E. électriques équipés d’un groupe froid sur batterie auxiliaire seront donc livrés courant 2015. Ces utilitaires électriques, dont le groupe froid puise son énergie dans une batterie indépendante de la motorisation, ont pour ambition de démontrer que la logistique du dernier kilomètre en électrique est possible. Au sujet des utilitaires dont le parc vieillissant est quasi exclusivement équipé de moteurs diesel en France, le Commissariat général au développement durable (CGDD) – entité rattachée au Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie – publiait récemment une étude concluant que 75 % de ceux-ci pouvaient être convertis à l’électrique à court terme. La raison ? Les 3/4 des 5,6 millions d’utilitaires en circulation dans l’Hexagone parcourent quotidiennement moins de 80 kilomètres par jour, principalement en ville. Compte-tenu de l’autonomie moyenne de 130 km et des tarifs compétitifs – grâce au bonus « écologique » de 6 300 euros – d’un Renault Kangoo Z.E. ou d’un Nissan e-NV200, l’utilitaire électrique léger (VUL) a de beaux jours devant lui …