Voiture électrique : une autonomie de 300 km en 2017
Publié le 01 février 2015 à 15h52 | Mathieu PARAIN | 3 minutes
Nissan LEAF : pour sa seconde génération, la voiture électrique la plus vendue au monde profitera d’une autonomie de 300 km
La très grande majorité des véhicules électriques actuels peuvent parcourir plus de 150 km sur une seule charge. Une autonomie très souvent suffisante au quotidien mais qui ne convainc pas les acheteurs redoutant la « panne sèche ». En 2017, la nouvelle génération de modèles électriques aura une autonomie doublée.
Autonomie réelle : de 150 km actuels à 300 km en 2017
L’an dernier, il s’est vendu 10 560 voitures électriques en France. Un chiffre en progression de plus de 20 % par rapport à l’année 2013. Si le contexte est favorable aux modèles 100 % électriques – bonus « écologique » et fiscalité, opérateur national de bornes de recharge, … –, leurs ventes sont encore marginales (moins de 0,5 % des immatriculations). Parmi les reproches formulés par les acheteurs potentiels, l’autonomie restreinte et l’absence de réseau national de recharge publique. Si ce dernier point est en passe d’être résolu grâce aux initiatives du groupe Bolloré et de l’énergéticien EDF, la question de l’autonomie devrait être en partie résolue d’ici 2 ans. Actuellement, les véhicules électriques du type Kia Soul EV, Nissan LEAF, Renault ZOE ou encore Volkswagen e-Golf disposent d’une autonomie moyenne de 150 km. Si celle-ci correspond à la majorité des besoins quotidiens de mobilité des Français, elle n’offre toutefois pas la polyvalence d’un véhicule thermique. En cause : le coût du Kilowatt-heure (kWh) d’une batterie Lithium-Ion qui approchait les 500 euros au début des années 2010.
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Attendue pour 2017, la Tesla Model III offrira une autonomie supérieure à 300 km pour un prix de vente qui se situera aux alentours de 35 000 euros (crédit : Auto Express)
Batterie de nouvelle génération : plus d’énergie pour le même prix
L’ère de la batterie onéreuse pourrait toutefois toucher à sa fin, sous les effets de deux phénomènes. Le premier consiste en un effet de volume : la demande de batteries à technologie Lithium-Ion a crû en même temps que les ventes de véhicules électriques. Le projet d’usine Gigafactory du constructeur Tesla Motors – associé au nippon Panasonic – participera grandement à la baisse des prix. Le californien compte proposer des batteries dont le prix du kWh sera inférieur à 180 euros dès 2016. Deuxième phénomène : des batteries de nouvelle génération qui, à taille et poids constant, embarquent davantage d’énergie. A titre d’exemple, la Nissan LEAF actuelle intègre une batterie d’une capacité de 24 kWh. La seconde génération verra cette capacité doubler à 48 kWh, boostant d’autant son autonomie. Mais la LEAF n’est pas la seule à profiter de cette révolution : la Renault ZOE restylée attendue pour 2018, la Chevrolet Bolt, la Tesla Model III ou encore le deuxième opus de la VW e-Golf seront dotées d’une autonomie supérieure à 300 km. Et ce sans surcoût par rapport aux modèles actuels.